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Soutien aux jeunes arrêtés, inculpés ou emprisonnés !

À Villiers le Bel, le sentiment d’injustice attise de nouvelles flammes

1.100 policiers pour arrêter quinze personnes dans la banlieue parisienne

Le Pen, mercredi à Strasbourg, a salué l’opération policière de Villiers le Bel, en la comparant à la guerre d’Indochine.

source : paris.indymedia.org Mis en ligne par Safari
Mots clés (Tags): Armée Banlieues Justice Police Site d’information

On ouvrait la route avec une patrouille, a-t-il raconté. Puis, ensuite, avec une section. Puis avec une compagnie. Puis, après, avec un bataillon. Puis, après, avec un régiment. Puis avec un groupe mobile, avec aviation, artillerie, etc...

Eh bien, nous sommes sur cette voie-là... Il faut 1.100 policiers pour arrêter quinze personnes à Villiers-le-Bel, dans la banlieue parisienne.

Un jour viendra où il faudra qu’ils soient 5.000 ou 10.000, a prévu Le Pen...

Le Pen l’a rêvé, Sarkozy l’a fait !

La gigantesque opération de police a un objectif qui va bien plus loin que les municipales comme le déclament bêtement les hypocrites de la Gauche institutionnelle ; il s’agit d’intimider, de terroriser, les jeunes et la population, les prolos, en général ceux de Villiers le Bel et ceux de toute la France : c’est une démonstration de force spectaculaire pour démontrer qu’on ne s’attaque pas impunément à l’Etat et ses représentants. Mais c’est aussi un aveu de faiblesse et de crainte des gouvernants : il leur faut près de 1500 flics pour cueillir quelques jeunes dans leur lit !

Quant aux résultats...

Aucune arme trouvée ; selon un enquêteur dépité, c’est probablement parce que les suspects s’en sont débarrassés, ou les ont détruites ! Probablement le même type d’enquêteurs que ceux qui assuraient la présence d’armes de destruction massive en Irak...

Une bonne partie des jeunes interpelés sur la foi de renseignements payés à des indicateurs anonymes ont du être libérés parce qu’ils avaient un alibi en béton, à la grande colère de la procureure : "Certaines informations qui nous venaient de sources sérieuses sont infondées, c’est regrettable, dans une affaire aussi délicate, il y a des dommages collatéraux", a-t-elle déclaré.

Autrement dit les informations de ces sources "sérieuses" avaient été inventées.

Il reste malheureusement aujourd’hui des jeunes inculpés ou gardés à vue parce qu’ils n’ont pas la chance d’avoir un alibi, alors que rien de vraiment concret ne semble avoir été trouvé par les flics (sinon ils l’auraient répété sur tous les médias).

Selon un article de Bondyblog de jeudi :

A Villiers le Bel, le sentiment d’injustice attise de nouvelles flammes

"Mercredi soir, deux véhicules ont été incendiés. Les forces de l’ordre sont intervenues, rétablissant un calme précaire. La population, en particulier, n’admet pas la garde-à-vue de deux frères.

Il est 21 heures mercredi, lorsque deux voitures s’enflamment dans le quartier de la ZAC de Villiers-le-Bel. Immédiatement, des CRS et des membres du GIPN déferlent sur les lieux, sortent en rang serrés de leurs véhicules, casqués et armés de matraques.

Ils vont parcourir toute la cité pendant près de 30 minutes, apparemment sans procéder à aucune interpellation. Ils quitteront ensuite les lieux et disparaîtront. Ne restent au sein de la ville que quelques fourgons positionnés aux points stratégiques.

Un calme - tout relatif - est rétabli, mais une tension - très palpable - demeure : désagréable impression de ville assiégée. La coupure est réelle entre les hommes en uniformes et la jeunesse de Villiers-le-Bel, alors qu’on s’achemine, paraît-il, vers la restauration de la police de proximité. Il faudra du temps avant que la confiance revienne.

Les jeunes de la ZAC et de la Cerisaie se sentent humiliés, ils ont l’impression de subir une injustice. Ils ne comprennent pas pourquoi l’enquête sur la mort de Laramy et Moushin est au point mort. Si elle ne l’est pas, rien, en tout cas, ne permet de dire qu’elle avance. Le procureur de Pontoise, qui aime décidément les médias lorsqu’il s’agit de communiquer sur les infractions commises par les jeunes de Villiers-le-Bel lors des émeutes de novembre dernier, mais qui refuse de dire un mot sur les circonstances de l’accident qui a coûté la vie aux deux adolescents.

Le sentiment d’humiliation est monté d’un cran avec la médiatisation à outrance de la descente massive de police, lundi. Des journalistes étaient présents lors de certaines arrestations, comme l’attestent les images dégradantes parues dans Paris Match.

Les jeunes mettent en doute les interpellations, qui sont selon eux basées uniquement sur des témoignages et non sur des preuves tangibles

Ils sont choqués en particulier par l’arrestation de deux frères, âgés de prés de trente ans, pères de famille travaillant tous les deux, l’un étant animateur. Deux personnes appréciées par tous les habitants du quartier. Certes ils ont un casier judiciaire, mais selon nos informations, ils se sont rangés depuis plusieurs années.

Le frère aîné de ces deux gardés-à-vue, bouleversé, affirme, s’appuyant sur les dires de l’avocat chargé de leur défense, qu’ils sont soupçonnés d’avoir participé aux émeutes de novembre. Ils seront vraisemblablement présentés ce jeudi devant le juge d’instruction, qui décidera de la suite à donner à leur cas".

Petit rappel :

Soutien aux jeunes arrêtés, inculpés ou emprisonnés !

Pas de justice, pas de paix !



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